Aujourd'hui, dans toutes les écoles de France, une minute de silence est observée en hommage à Samuel Paty, ce professeur d'histoire-géographie assassiné pour avoir voulu expliquer à ses élèves le principe de la caricature et de la liberté d'expression en France. Pourtant, cette pratique est inscrite dans notre histoire, et si des caricatures ont parfois soulevé de vives polémiques, elles sont légales depuis plus d’un siècle. | LCI

L'hebdomadaire « La Caricature », conservé à la Réserve des livres rares, est le prototype du journal satirique engagé contre la monarchie de Juillet : Eugénie Martin, chargée de collections Presse au département Droit, économie, politique de la BnF, nous présente quelques-uns de ses dessins défendant la liberté d'expression. 🍐 📅 D'un Empire à l'autre, plongez dans le combat pour la liberté de la presse entre 1800 et 1870 lors de la prochaine conférence de notre cycle « Histoire de la Presse »

Dans une société libre, on doit pouvoir tolérer l’ironie, le sarcasme, la caricature même sous une forme dérangeante sans immédiatement assister à une vague d’injures, de condamnations et de poursuites judiciaires. La liberté de la presse n’est pas réservée à Charlie Hebdo. Dénoncer par une fiction le discours manichéen des indigénistes sur l’esclavage n’est pas du racisme. Tout ce cinéma n’est pas de l’émotion mais de la politique. On aurait aimé voir autant d’indignation sur les positions anti